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Marans : l'école Jules Ferry respire

Charente-Maritime. Un poste d’enseignant devait être supprimé mais les élus sont montés au créneau et ont eu gain de cause.

Marans : l'école Jules Ferry respire
La façade de l’école élémentaire.
[caption id="attachment_2988" align="alignnone" width="630"]La façade de l’école élémentaire. La façade de l’école élémentaire.[/caption]

Un poste d’enseignant devait être supprimé mais les élus sont montés au créneau et ont eu gain de cause.

Les effectifs des classes des écoles maternelle et élémentaire publiques sont un élément sensible où se conjuguent les moyens mis en place autour de la politique éducative, mais aussi la volonté des élus au regard des besoins locaux et des infrastructures existantes.

Le dernier exemple d’une situation qui aurait pu s’avérer critique a vu le jour à Marans. Informé par les services de l’inspection, qu’en raison des effectifs prévisibles, un poste d’enseignant pouvait être supprimé à la prochaine rentrée, la ténacité des élus a permis de surseoir à ce projet. Car, comme toutes ces approches de fermeture, en particulier en milieu semi-urbain ou rural, les effets secondaires se font sentir en cascade, des effets plus dévastateurs que la fermeture de classe elle-même.

Le maire Thierry Belhadj, à réception d’un courrier du 14 janvier a argumenté en retour auprès de l’inspection, notamment sur deux aspects : le premier la politique fiscale incitative qu’il souhaite mettre en place parallèlement à des projets dynamiques. Le deuxième le prix de l’immobilier sur le secteur de Marans qui peut rendre la commune attractive pour l’arrivée de nouveau habitants, en lien avec la zone d’extension du « grand La Rochelle ». Des échanges de courrier ont suivi, notamment auprès du conseil général. Les prévisions ont été revues pour amener l’effectif à 207 et non 205. C’est donc avec soulagement que la commune de Marans a reçu la confirmation que la mesure de fermeture de classe était abandonnée, en particulier après les dernières consultations réglementaires. Le courrier du 11 avril est, pour l’édile marandais, la concrétisation de son rôle de premier magistrat dans « la défense des intérêts » dont il a la charge, ce notamment au travers de l’éducation.

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