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Sport auto : Sébastien Banchereau vise un 5e titre

La Rochelle et alentours. Nouvelle saison et nouvelle monoplace pour le l'Houméen, quadruple champion de France de formule Renault.

Sport auto : Sébastien Banchereau vise un 5e titre
Nouvelle saison, nouveau bolide pour Sébastien Banchereau.
[caption id="attachment_5023" align="alignnone" width="630"] Nouvelle saison, nouveau bolide pour Sébastien Banchereau.[/caption] Nouvelle saison et nouvelle monoplace pour le l'Houméen, quadruple champion de France de formule Renault. Sébastien Banchereau, est un garçon plutôt discret. Pourtant à 38 ans, son palmarès pourrait le pousser à jouer les cadors. Avec quatre titres consécutifs de champion de France de Formule Renault monoplace, le pilote l’Houméen, licencié du Sport automobile océan (SAO), préfère se concentrer sur la nouvelle saison. Pilote dans l’âme, Sébastien Banchereau a fait ses premiers tours de piste en karting à l’âge de 7 ans. Une discipline qui aurait bien pu le propulser au sommet. Pilote d’usine semi-professionnel, il côtoiera les plus grands seulement 7 ans plus tard, pour une firme italienne. « Durant une course, il a foutu dehors Jenson Button. Sébastien Bourdais n’a jamais gagné contre Sébastien », confie son père Michel. 4e titre consécutif de champion de France Et puis il y a eu ce coup de gueule lors d’un championnat d’Europe en Pologne. « J’ai insulté le président de la fédération internationale de karting parce qu’il avait changé le règlement pendant la course. J’avais 18 ans. Il m’a retiré ma licence internationale », explique le champion tout en esquissant un léger sourire. Quelques années plus tard, toujours mordu par le virus de la compétition automobile, Sébastien revient aux affaires mais au volant d’un tout autre bolide. Il se glisse dans le baquet d’une monoplace Formule Renault. Un bolide pas si éloigné que ça de sa grande sœur la Formule 1. « Elle pèse à peine 500 kg pour 220 ch. Elle a exactement la même télémétrie que les F1 », précise le champion. En 2016, Sébastien a remporté 11 des 16 courses que comptait le championnat, accrochant ainsi à son palmarès un 4e titre consécutif de champion de France. Mais pour cette nouvelle saison, Sébastien Banchereau a décidé de franchir un nouveau palier. « Cette année je cours en Formule 3 ». En découdre avec les meilleurs Sa Dallara est une voiture qui se fait rare. Trois seulement existaient encore en Europe lorsque à la mi-février le pilote est allé la chercher en Belgique. Plus puissante, plus légère et bénéficiant de beaucoup plus d’appendices aérodynamiques que son ancienne monture, ce nouveau bolide devrait lui permettre d’en découdre avec les meilleurs. Même si l’histoire semble se répéter. « En 2014 j’avais récupéré ma nouvelle voiture la veille de la première course. Au bout de cinq tours j’ai cramé un boîtier électronique. Mais bon j’ai quand même gagné le championnat » se souvient Sébastien. Le 5 mars dernier à Nogaro lors de la première manche du championnat, n’ayant pu bénéficier que d’une seule séance d’essais, Sébastien n’a pris que la 3e place de la première course et a été contraint à l’abandon dans la seconde. [caption id="attachment_5024" align="alignnone" width="630"] Michel Banchereau prépare la Dallara de son fils pour la course du 23 avril.[/caption] Vu des paddocks Chez les Banchereau, la compétition automobile c’est une histoire de famille. Lorsque vous parlez de Sébastien à son père Michel, il vous répond invariablement "nous". Plus de doute, s’il en subsistait encore, ces deux-là font la paire. Depuis leur retour de Nogaro, dans le garage familial, Michel est au chevet de la Dallara. Un premier week-end de compétition qui a coûté cher. « Le préparateur avait oublié de remettre un circlip dans la boîte de vitesses. Sébastien avait du mal à passer les vitesses lors de la première manche. Bon, il a quand même terminé 3e. Plus dur sera la suite. Pendant la seconde manche, alors qu’il était 2e, il a dû abandonner parce qu’un triangle arrière s’est arraché », explique Michel. Bilan des courses : un billet d’environ 5 000 euros qui s’envole. La pilule a du mal à passer. Mais qu’importe, la voiture doit être fin prête pour le 23 avril prochain. Alors pour ne pas casser à Pau, la seconde étape du championnat de France de formule Renault, Michel s’affaire autour de la monoplace. Pour celui qui se dit autodidacte en mécanique, la Dallara il la connaît maintenant dans les moindres détails. Quitte à y ajouter sa touche de réglages personnels. « Des fois, ça m’arrive de faire un petit truc sans en parler à Sébastien ». Une complicité de toujours qui les unit dans la victoire comme dans la défaite.

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