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Surgères : la Gères est à sec, la faute à qui ?

Surgères et alentours. Certes depuis plus d’un an la pluviométrie est au plus bas, mais notre gestion de l’eau est-elle la bonne ?

Surgères : la Gères est à sec, la faute à qui ?
Les douves du château la semaine dernière. La ville possède un captage pour les remplir mais la préfecture le lui a interdit. Une nouvelle demande va être faite
[caption id="attachment_7007" align="aligncenter" width="630"] Les douves du château la semaine dernière. La ville possède un captage pour les remplir mais la préfecture le lui a interdit. Une nouvelle demande va être faite[/caption] Certes depuis plus d’un an la pluviométrie est au plus bas, mais notre gestion de l’eau est-elle la bonne ? Vision d’horreur lorsqu’on se promène près du château que tous ces poissons morts dans la Gères. Une situation exceptionnelle, certes, mais qui pourrait peut-être être évitée avec une autre gestion de l’eau et du milieu naturel. Depuis l’été 2016, la pluviométrie n’est pas au rendez-vous en Charente-Maritime. Une bonne nouvelle pour le tourisme peut-être mais qui ne satisfait pas l’équilibre écologique fragile des cours d’eau. Pour Patrick Picaud de Nature Environnement 17, les seuils de coupure ne sont pas adaptés à cette situation exceptionnelle : « Nous sommes en coupure d’été quand l’indicateur situé sur la nappe à Breuil-la-Réorte est à -9,10 m. Ce seuil de gestion est trop bas mais la préfecture n’a pas voulu en changer alors qu’on était déjà à un mètre plus bas par rapport à 2016 le 14 juin dernier ». Soit - 3 m quand on était à -2 m en 2016: « Il faudrait remonter ce seuil à 8,50 ». Pour l'association, « il manque un indicateur de surface en amont sur le bassin Gères Devise avec un débit minimum ». Problème de seuil mais aussi de consommation de l’eau, comme l’explique Xavier Sécher de la Fédération de pêche 17 : « Nous sommes en surconsommation par rapport à ce que le milieu peut fournir. Il faut apprendre à gérer l’eau autrement. » Pour en savoir plus, lisez L'HEBDO du jeudi 2 novembre.  

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