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Charente-Maritime. Un automobiliste flashé à 190 km/h au lieu de 90 km/h sur la RN 11

Actualités​. L'homme de 45 ans a été jugé en comparution immédiate lundi 7 octobre par le tribunal judiciaire de La Rochelle pour avoir commis un très grand excès de vitesse sous l'emprise de l'alcool et refusé d'obtempérer aux policiers qui l'avaient pris en chasse.

Charente-Maritime. Un automobiliste flashé à 190 km/h au lieu de 90 km/h sur la RN 11
Les policiers se sont lancés à la poursuite du chauffard - © Yannick Picard (CLP)

Les faits se sont déroulés vendredi 4 octobre à 22h sur la RN 11 entre Niort (Deux-Sèvres) et La Rochelle. Les policiers effectuent alors un contrôle de vitesse au niveau de la commune de Puilboreau. Leur radar enregistre un grand excès de vitesse : 190 km/h au lieu des 90 km/h imposés. Ils se lancent alors à la poursuite de l'automobiliste, un Rochelais âgé de 45 ans en compagnie d'un de ses amis. Les policiers mettent leurs deux tons et allument leurs gyrophares.

L'automobiliste refuse d'obtempérer et prend la direction de l'île de Ré. Quelques kilomètres plus loin, il quitte la quatre voies en prenant la bretelle de sortie en direction de Lagord. Le prévenu mord sur l'accotement et manque de renverser un passant qui promenait ses chiens.

"Je n'ai pas du tout réfléchi"

Il perd de nouveau le contrôle de son véhicule un peu plus loin, avant de heurter un panneau de signalisation dans un virage. Le passager décide de tirer le frein à main. Les policiers procèdent à l'interpellation du chauffard dont l'alcoolémie est mesurée à 0,98 gramme d'alcool par litre de sang.

Immédiatement placé en garde à vue, le quadragénaire a reconnu les faits : "L'alcool m'a fait faire n'importe quoi. Je n'ai pas du tout réfléchi." "Mais vous conduisez toujours comme ça ? Vous auriez pu tuer quelqu'un", s'agace le président du tribunal, alors que le prévenu assure qu'il n'avait pas vu les policiers qui étaient lancés à sa poursuite.

D'autres éléments sont à mettre à sa charge : le défaut d'assurance du véhicule, qu'il conduisait ce soir-là, la non-présentation de son permis de conduire et le fait que la voiture n'était pas à son nom. Le tribunal a condamné le quadragénaire à huit mois de prison sous bracelet électronique, ainsi qu'à une amende 700 euros. Son permis de conduire a été annulé et le véhicule confisqué.

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