Au surlendemain du retrait du député de la 2e circonscription de Charente-Maritime Benoît Biteau (lire notre édition du jeudi 18 décembre) pour conduire la liste des partis politiques de gauche aux élections municipales, un nouveau nom apparaît comme possible tête de liste : celui de Romain Monroux.
Rochefort 2026 sort du bois
En septembre dernier, il figurait déjà aux côtés de Sandrine Barrucand, tête de liste « Rochefort, agir en commun », lors du lancement officiel de la campagne. Rochefort 2026 est donc le premier à sortir du bois à gauche. Dans un texte intitulé Lettre ouverte à la société civile et aux acteurs de gauche du territoire rochefortais, le collège du collectif indique qu'un premier candidat s'est d'ores et déjà déclaré pour incarner la tête de liste en la personne de Romain Monroux. Plusieurs colistiers seraient prêts à le suivre.
"Les partis politiques n'ont pas souhaité faire les compromis nécessaires"
Revenant sur la piteuse semaine pour la gauche rochefortaise, le collège du collectif Rochefort 2026 indique que "la disparition de la liste d'union de gauche « Rochefort, agir en commun » est due au comportement de responsables de partis politiques locaux enfermés dans leurs contraintes internes. Le renoncement de Benoît Biteau en est l'ultime démonstration : les partis politiques n'ont pas souhaité faire les compromis nécessaires pour construire une union intégrant pleinement des participants issus de la société civile dans le cadre de ces élections municipales et communautaires."
Des concertations
Le Collectif Rochefort 2026 précise "prendre l'initiative d'organiser les concertations nécessaires et de se mobiliser afin de participer à la construction d'une nouvelle campagne, dans les délais impartis". Une première réunion est fixée au mardi 6 janvier à 20h, au Forum des Marais Atlantiques.
Objectif : "valider les propositions de tête de liste, les premiers colistiers et les éléments structurants de la campagne." Une seconde réunion aura lieu jeudi 8 janvier, afin de "valider collégialement les propositions programmatiques et de finaliser, dans la foulée, un programme qui pourra être présenté dès la mi-janvier". D'ici là, rien ne dit qu'une autre liste de gauche ne va pas se lancer dans la course.
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