L'affaire avait été appelée en comparution immédiate le 2 janvier. Le prévenu âgé de 37 ans et dont le casier judiciaire comporte trois mentions, avait demandé et obtenu un délai de droit afin de préparer sa défense. En attendant son procès, Eugène avait été placé sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de paraître à Marans.
La justice lui reproche d'avoir tenu les propos violents à l'encontre de Stéphanie Alves de Souza, la directrice de l'école Marie-Eustelle : " Vous n'êtes pas consciente de ce que je peux faire. Je peux brûler l'école ". Et de s'en être pris, également, à une surveillante : "Tu vas vite perdre ton sourire. Si je te croise dans la rue, je t'attrape, sale blanche".
"Elle m'a craché dessus"
Depuis sa scolarisation en maternelle, la fille du prévenu qui est âgée de 7 ans a finalement fait sa rentrée à Marie-Eustelle en septembre 2024. Son comportement est agressif vis-à-vis des autres enfants mais également avec le personnel d'encadrement. " Elle m'a craché dessus et traité de sale pute, alors que j'intervenais dans la cour de récréation ", témoigne la surveillante qui s'est également fait copieusement insulter par le père de l'enfant. Le 28 novembre l'équipe pédagogique a voulu essayer de trouver une solution avec le prévenu, mais celui-ci a très vite vu rouge. À la barre il nie avoir été menaçant et outrageant avec les enseignants : " C'est ma fille qui est constamment agressée verbalement et même sexuellement ". Tout comme il dément avoir frappé un gendarme venu l'interpeller ce jour-là. Une peine de 12 mois de prison non aménageable à l'audience est requise par le ministère public. Une demande que la défense trouve : " Énorme ". Une relaxe est plaidée, hormis pour les faits de rébellion. Le tribunal a condamné Eugène à une peine de neuf mois de prison. Ainsi qu'à l'affichage de cette décision au frais du condamné durant un mois à la mairie de Marans.
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