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Surgères. Patrick Carres dessine des portraits pour faire de la thérapie

Surgères et alentours. Depuis un peu plus de trois mois, à la Résidence Val de Gères de Surgères, où il réside, Patrick Carres a dessiné une quarantaine de portraits.

Surgères. Patrick Carres dessine des portraits pour faire de la thérapie
Patrick Carres présente l'un des portraits qu'il a réalisés - © - Odette Huet (CLP)

Patrick Carres se souvient avoir commencé à dessiner "tout petit" avec son père. Depuis trois mois et demi, il vit à l'Ehpad du Val de Gères pour éviter de retomber dans l'alcoolisme. Il faut dire que la vie ne l'a pas épargné.

"J'ai perdu mon épouse en 2018 d'un cancer, après trente ans de vie commune, se souvient-il. Puis, c'est une de mes sœurs qui est décédée il y a deux ans et demi".

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Il vivait dans un studio, à Rochefort et a été mis sous tutelle à cause de sa maladie. Patrick Carres avait besoin de faire quelque chose. Il s'est donc mis à dessiner car "ça me fait du bien. Des gens sympas m'ont donné des blocs de dessin et des crayons de couleur. Le soir, je peux dessiner jusqu'à 22h30 tout en écoutant de la musique".

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Cet amoureux de la musique a dessiné de nombreux portraits de chanteurs et chanteuses : Tina Turner, Demis Roussos, Mylène Farmer, Zaz, Francis Cabrel, ou encore Éric Clapton, "l'un des meilleurs guitaristes au monde". Il a également réalisé des portraits d'acteurs comme Steeve McQueen et Charles Bronson.

"Si on rate les yeux, le dessin est foutu"

Pour dessiner, il s'inspire de photos trouvées sur internet. Il a également eu des demandes de la part de familles de résidents. "Comme cette dame de 80 ans. Sa famille m'a donné une photo d'elle à 18 ans pour que je la reproduise".

Dans un portrait, l'expression des yeux est importante pour Patrick Carres. "Comme beaucoup de dessinateurs, je considère que si on rate les yeux, le dessin est foutu", conclut-il.

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