En réaction aux accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre, la Conférence des évêques de France a annoncé, le 12 septembre, qu'elle mettait à disposition des chercheurs et des journalistes ses archives concernant l'abbé Pierre, et ce sans attendre les soixante-quinze ans réglementaires après la mort d'un prêtre.
Ces archives révèlent d'abord que la principale préoccupation de l'Église était d'éviter un scandale public autour de l'abbé Pierre. Et ce jusqu'au début des années 1970, période à laquelle les archives de l'épiscopat s'arrêtent net.
"Accidents d'ordre moral", "faiblesses", "situation si pénible"...
Malgré un langage souvent évasif des correspondances - de bout en bout, l'euphémisme est la règle pour évoquer les éléments factuels de ce dossier ultrasensible ("accidents d'ordre moral", "faiblesses", "situation si pénible"...) -, les informations sur ses frasques sexuelles circulaient largement parmi les évêques dès 1955, comme le montrent...
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