Le moustique tigre est bien implanté en Charente-Maritime. Il a déjà colonisé 78 communes du territoire dont celles de Ciré-d'Aunis et Surgères, en Aunis Sud. Un sujet que la municipalité aigrefeuillaise ne prend pas à la légère. "Nous allons mettre en œuvre une politique de lutte en commençant par un diagnostic de l'espace public", a fait savoir Anne-Sophie Descamps, adjointe au maire chargée de l'environnement, en préambule du conseil municipal du 17 juin dernier. C'est le Conseil départemental de la Charente-Maritime qui est en charge du dossier et qui essaye de limiter la propagation du nuisible, à défaut de pouvoir l'éradiquer. "Ce qui est un peu compliqué", n'a pas caché l'élue.
"Le moustique tigre qui vous pique est implanté près de chez vous car il vit dans un rayon de 150 mètres, a détaillé Anne-Sophie Descamps. La femelle pond ses œufs dans de petits réceptacles d'eau, coupelles, seaux, jeux d'enfants, pneus... qui permettent le développement des larves."
Comment lutter ?
Afin de lutter efficacement contre la prolifération de cette espèce, il est absolument nécessaire de l'empêcher de s'implanter au plus près de nos habitats. Il faut donc éliminer les eaux stagnantes qui sont des gîtes larvaires potentiels pour les moustiques. Pour les limiter, il est donc nécessaire de vider les soucoupes des pots de fleurs une fois par semaine, ou de mettre du sable afin de conserver l'humidité pour la plante. "Il faut aussi nettoyer les gouttières, les regards et les siphons une fois par an et entretenir régulièrement la piscine et les bassins d'agrément", a ajouté l'adjointe au maire. Bonne nouvelle néanmoins, les moustiques qui naissent dans nos jardins "sont sains, non porteurs de maladie". Et contrairement à se que l'on pourrait croire, "le moustique tigre est plutôt actif dans la journée, et non le soir".
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