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Charente-Maritime. Placé sous bracelet électronique, il continuait à vendre de la drogue

Actualités​. Un Rochelais a été jugé mardi 13 août en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de La Rochelle pour ce qu'il qualifie de "dépannage" et non de trafic de stupéfiants.

Charente-Maritime. Placé sous bracelet électronique, il continuait à vendre de la drogue
Le prévenu a quitté la salle d'audience pour la prison - © Archives L'Hebdo 17

Le quadragénaire rochelais est défavorablement connu de la justice. À quatre reprises déjà, celle-ci l'a condamné pour des trafics de stupéfiants. Le 9 août dernier, le prévenu est interpellé par les policiers dans le quartier de Saint-Éloi à La Rochelle.

Il est assis dans son jardin, bracelet électronique à la cheville. Sur la table sont posés des sachets d'herbe de cannabis. Lors de la perquisition de son domicile, les policiers découvrent également quatorze grammes de cocaïne coupée, conditionnés et prêts à être revendus, ainsi que 70 autres grammes de cocaïne pure. La somme de 775 euros en liquide est également saisie par les forces de l'ordre. Ce même jour, dix-sept personnes auraient pris contact avec le quadragénaire avec l'intention de lui acheter des produits stupéfiants.

"Je ne fais aucun bénéfice"

"C'est pour payer ma consommation personnelle. Je ne fais aucun bénéfice, mais juste du dépannage", soutient le prévenu sous escorte dans son box du tribunal judiciaire de La Rochelle, ce mardi 13 août. Une thèse que ne soutient absolument pas le procureur de la République de La Rochelle, Arnaud Laraize : "On n'est pas dans un cercle d'amis. Ce sont des personnes qui ne le connaissent que par la drogue qu'il leur vend."

Lors de leurs auditions, certains des clients du prévenu ont expliqué avoir obtenu du cannabis et de la cocaïne en échange de sacs de courses. "Certains contenaient des Kinder Maxi", précise la présidente du tribunal, Linda Revel. Ce nouveau trafic ne passe pas pour Arnaud Laraize : "Un, on se moque de la justice. Deux, on fait du mal à la société." Une peine de quatre années d'emprisonnement sous mandat de dépôt à l'audience et une interdiction de paraître en Charente-Maritime sont requises.

Le prévenu insiste sur sa personnalité. Il assure n'être retombé dans les stupéfiants que depuis un mois : "Je suis démuni et ma mère est mourante. Je ne peux pas aller la voir à cause de mon bracelet électronique." Des arguments qui ne sonnent pas aux oreilles de Linda Revel : "Je comprends que ce soit une période difficile, mais je ne vois pas le lien avec la reprise de ce trafic de stupéfiants." Le tribunal a condamné le quadragénaire à une peine de deux années de prison assorties d'un mandat de dépôt à l'audience.

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