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Saint-Georges-d'Oléron. Le boucher avait ébouillanté le chat de son voisin

Faits divers. Menaces de mort et mauvais traitement infligé à un animal : deux Oléronais étaient prévenus devant le tribunal judiciaire de La Rochelle.

Saint-Georges-d'Oléron. Le boucher avait ébouillanté le chat de son voisin
La truffe du chat a été ébouillantée - - © Pixabay

À la barre du tribunal judiciaire de La Rochelle, Patrick et Richard sont à la fois prévenus et victimes ce lundi 11 juin. Mais seul Patrick s'est présenté. Richard est absent et non représenté. Les faits se sont déroulés le 25 janvier dernier entre 11h30 et 14h30 à Saint-Georges-d'Oléron. Ce jour-là, Richard, dont le casier judiciaire comporte 18 mentions, lance volontairement deux casseroles d'eau bouillante sur le chat de Patrick qui s'en prend à son propre chaton. Des témoins assistent à la scène et préviennent Patrick par téléphone.

Le sang de ce dernier ne fait qu'un tour. Il se rend sur le lieu de travail de son voisin, boucher dans une supérette, pour le menacer de mort à une dizaine de reprises : "Je vais te faire la peau, tu es un grand malade ! Je vais venir chez toi pour te tuer." Patrick s'en prend également au panier de saucissons qui est sur l'étal. Richard prend peur et finit par aller se réfugier dans la réserve du magasin jusqu'à l'arrivée des gendarmes.

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"Mon chat s'entend bien avec tous les voisins"

"Je voulais juste connaître son nom de famille afin d'aller déposer plainte. J'étais sous le choc. Il venait de faire du mal à mon chat. Le plus dangereux des deux, c'est lui", explique Patrick. L'animal a été vu par un vétérinaire qui a constaté une perte de peau sur sa truffe, due à un liquide bouillant. "Mon chat s'entend bien avec tous les voisins. Mais lui, il le considère comme un renégat", précise son maître.

Le ministère public insiste sur le fait de protéger les animaux, mais également sur l'échange qui a duré trois minutes dans la supérette. Il requiert une amende d'un montant de 200 euros à l'encontre de Richard, et un stage de citoyenneté pour le propriétaire du chat. Ce dernier assure seul sa défense : "J'ai réagi, mais lui a agi." Patrick a été condamné à une amende de 300 euros. Ses frais de vétérinaire lui seront remboursés par Richard à hauteur de 44 euros. Il devra également s'acquitter d'une amende de 500 euros.

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