La première partie du financement des travaux de sauvegarde du pont suspendu de Tonnay-Charente permettra, au premier trimestre 2026, de débuter la réfection du tablier. Les partenaires institutionnels avait répondu présent à hauteur de huit millions : l'État (2 M€), la Région Nouvelle-Aquitaine (2 M€), le Département (1 M€), la Caro (765.000 €) et la Ville (2 M€). Malgré cela, le montant total est d'une quinzaine de millions d'euros, d'où l'appel aux dons lancé en mars 2025.
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"Nous avons collecté entre 15 et 20.000 euros"
Le 14 juillet, l'Association pour la sauvegarde du pont suspendu de Tonnay-Charente a fait un point d'étape avec déjà des donateurs tonnacquois - mais pas seulement. Elle a profité de l'occasion pour sensibiliser aux enjeux d'entretien de ce symbole communal et à l'accompagnement de la ville de Tonnay-Charente dans son programme de restauration. Les élus présents ont rappelé le rôle fondateur du pont comme lien entre les deux rives, entre le Saintonge et l'Aunis, et la nécessité de sauvegarde du patrimoine à l'instar du pont transbordeur voisin. Et Xavier Bech, le président de l'association, d'expliquer : "Nous bénéficions de financements publics. [...] Cela ne suffira pas et nous avons lancé une souscription publique en mars 2025. Un appel aux dons à partir de dix euros. Même modeste, ce sera une pierre à l'édifice. Aujourd'hui, et c'est tout récent, nous avons collecté entre 15 et 20.000 euros."
Christophe Plassard, le député de la circonscription, a souligné le rôle de la Fondation du Patrimoine qui devrait lancer un appel aux dons sur son site comme elle l'a fait pour la maison de Pierre Loti, soulignant ainsi l'intérêt patrimonial de ce pont du XIXe siècle, l'un des premiers "pont de fil", classé monument historique en 1988.
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