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Charente-Maritime. Les gendarmes ont de nouveau dû faire face à un homme armé

Faits divers. Après Marsilly le 2 juillet puis Pons le 19 juillet, les gendarmes ont dû faire face une nouvelle fois à un homme armé dans la nuit du 19 au 20 juillet à Arvert.

Charente-Maritime. Les gendarmes ont de nouveau dû faire face à un homme armé
Pour cette troisième intervention en quelques jours face à des hommes armés, les gendarmes n'ont pas dû cette fois faire usage de leurs armes - © - Yannick Picard (CLP)

Si dans les deux premiers cas, les militaires avaient été contraints de faire usage de leurs armes, le forcené d'Arvert qui menaçait de mettre fin à ses jours avec un fusil à canon scié a réussi à être ramené à la raison par un négociateur de la gendarmerie. L'homme est âgé de 36 ans et n'a qu'une seule mention à son casier judiciaire pour une conduite sous l'emprise de l'alcool. Il a été jugé à cet effet en comparution immédiate jeudi 24 juillet par le tribunal judiciaire de La Rochelle. Il vit depuis trois ans avec une majeure protégée qui travaille dans le même Esat que lui. Tous les deux se réfugient dans l'alcool. " J'avais bu sept ou huit Ricard dans la journée, plus deux ou trois la nuit ", explique Morgan. Vers 2h, il souhaite avoir une relation intime à sa compagne. Celle-ci refuse et préfère aller boire une bière après avoir été frappée au visage. Fou de rage, le prévenu plante un couteau de chasse dans le matelas. Puis il va chercher un fusil à canon scié qu'il arme avec quatre cartouches.

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"Il nous a mis en joue"

Il pointe son arme dans le dos de sa compagne qui malgré tout arrive à prévenir par téléphone le père du prévenu. Les gendarmes sont également prévenus. À leur arrivée, la victime réussit à prendre la fuite. Le périmètre est bouclé durant cinq heures le temps que le négociateur de la gendarmerie n'arrive de Cognac et ramène le forcené à la raison. Avant cela : " Il nous a mis en joue. Nous avons dû sortir notre arme ", témoigne un des gendarmes. Morgan ne cache pas : "Je voulais en finir avec moi-même ". Les experts ont conclu que son discernement était altéré, mais non abolit. " C'est très à la mode en ce moment de vouloir se faire tirer dessus par les gendarmes ", remarque le ministère public. Une peine de trois ans de prison dont 18 mois sous sursis probatoire est requise, ainsi qu'un mandat de dépôt. Le tribunal a pris en compte l'altération du discernement. Morgan a écopé de 18 mois de prison dont la moitié sous sursis probatoire et a été placé sous mandat de dépôt et incarcéré au centre médico-psychologique du centre de détention de Poitiers Vivonne.

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