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Chronique criminelle. Émile Furet, la complainte d'un assassin en cavale mordu par un chien enragé

Faits divers. Le 25 mars 1886, Émile Furet tue et vole Jeanne Bénassit en Charente inférieure. Arrêté, il s'évade et récidive en fuite. Condamné à mort, il a droit à une complainte en 57 couplets.

Chronique criminelle. Émile Furet, la complainte d'un assassin en cavale mordu par un chien enragé
Émile Furet tel qu'il a été décrit par les gendarmes lors de sa première arrestation  - © Image générée par IA

"Écoutez gens de Saintonge Et d'Angoulême et d'Aunis Le récit fait sans mensonge De deux forfaits inouïs. C'est dans un petit village Nommé La Font-des-Hérauts, Que Furet homme peu sage, Sans se servir de couteaux Sur sa marraine assoupie S'est jeté un beau matin, A la gorge l'a saisie, Sur sa bouche a mis sa main. (bis) La vieille est morte étouffée Car pour voler son magot Son filleul l'avait tué : C'est un coquin mais pas sot."

Voici les quatre premiers couplets de la complainte, composée de 57 couplets, consacrée à Émile Furet, un Négrignacais guillotiné, le 11 novembre 1886 à Saintes. Il a été reconnu coupable de deux assassinats. L'un en Charente inférieure, l'autre lors de sa cavale à Perpignan.

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