Le chantier de dépollution de l'ex-site Enedis, rue Marcel-Paul à La Rochelle, a repris lundi 25 août après plus de deux semaines d'interruption. Aussi, "dans le cadre d'un protocole renforcé imposé par un arrêté préfectoral", et après avis du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), la société Brownfields, en charge des opérations, avait engagé le 21 juillet dernier la phase finale des travaux de réhabilitation. Mais le 7 août dernier, elle avait été contrainte d'y mettre un terme.
740 m3 de terres polluées à traiter
La raison ? "Suite à des nuisances olfactives ressenties par les riverains début août (sans dépassement des seuils sanitaires) et à une visite d'inspection de la Dreal (*), l'entreprise a suspendu les activités du chantier depuis le 7 août, indique la préfecture de la Charente-Maritime dans un communiqué de presse daté du vendredi 22 août. Cet arrêt répondait notamment à la nécessité de tester l'aspiratrice, dispositif imposé par l'arrêté préfectoral."
Durant cette période de suspension, l'entreprise Brownfields a identifié les deux zones responsables de ces odeurs et défini un nouveau phasage. Le chantier de dépollution a donc pu reprendre lundi. Fini ou pas, il ne devrait toutefois pas se prolonger au-delà du samedi 30 août. Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, et Thibaut Guiraud, maire de La Rochelle, se sont en effet engagés à ce que le chantier se déroule uniquement pendant les vacances scolaires.
Objectif : ne pas prendre de risque avec la santé des enfants scolarisés dans les écoles Massiou et Fénelon - Notre-Dame. Les travaux pourraient donc recommencer à la Toussaint.
"Les opérations porteront sur la gestion des zones de terres pour lesquelles le dispositif déployé est adapté. Une veille accrue sur les nuisances olfactives sera mise en place de manière à mieux les prévenir, quand bien même les seuils sanitaires prévus par l'arrêté ne seraient pas dépassés, tiennent à rassurer les services de l'État. Des sondages seront également réalisés autour des deux zones sensibles afin d'affiner les moyens supplémentaires à mobiliser dans le cadre d'un protocole dédié." À ce jour, 1.500 mètres cubes de terres polluées auraient été traités et évacués, toujours selon la préfecture. Le site en compte près de 2.240.
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(*) Acronyme de Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement.
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