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Charente-Maritime. Leroy Merlin et un homme jugés pour homicide involontaire

Faits divers. Une femme avait été victime d'un grave accident le 26 avril 2023 dans la cour des matériaux de l'enseigne de Puilboreau. Elle était décédée un mois plus tard.

Charente-Maritime. Leroy Merlin et un homme jugés pour homicide involontaire
Huit claustras en bois étaient tombés sur la tête de la victime dans la cour des matériaux du magasin de bricolage - - © Yannick Picard (CLP)

C'est un dramatique accident qu'a eu à juger le tribunal judiciaire de La Rochelle, le 7 octobre. Étaient prévenus à la barre un septuagénaire, époux de la victime, et le responsable du magasin Leroy Merlin de Puilboreau. Il est 11h40 le 26 avril 2023 lorsque les policiers du commissariat de La Rochelle sont requis pour un accident qui s'est produit dans la cour des matériaux du magasin. Une femme vient d'être écrasée par la chute de huit claustras en bois qui ont basculé sur elle depuis une hauteur d'environ 70 cm. La victime, polytraumatisée, décédera le 14 juin 2023 au CHU de Poitiers. La majorité des débats a porté sur l'accès aux claustras par la clientèle de l'enseigne.

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"La zone était en libre-service"

Le prévenu est formel : "Il n'y avait pas d'affichage qui disait que la clientèle devait faire appel au personnel du magasin pour se servir. La zone était en libre-service." Une version qui est infirmée par le gérant du magasin : "La zone n'était pas en libre-service. Aucun de mes collaborateurs n'a été sollicité pour prendre les claustras. La palette était inclinée. Je ne comprends pas pourquoi elle a basculé dans l'autre sens." Depuis, des mesures ont été prises : "Les panneaux ont été ramenés au niveau du sol." Il est également question de la fixation des claustras par lots de 25 à l'aide de cerclages en plastique. "Je n'ai rien coupé. De toute façon, je n'avais aucun objet tranchant sur moi. Il y avait déjà deux panneaux au sol. C'était à portée de main. C'est un malheur banal. J'en suis victime", assure le mari de la victime.

Le casier judiciaire du gendarme retraité est vierge. Celui de Leroy Merlin France comporte 14 mentions mais aucune prononcée à l'encontre de l'enseigne de Puilboreau. Quatre mois de prison avec sursis sont requis contre le septuagénaire et 10.000 euros d'amende pour le magasin. Les deux défenses plaident une relaxe. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 13 novembre.

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