Découvrez L'Hebdo de Charente-Maritime en illimité pour 1€ seulement Découvrir les offres

Charente-Maritime. Les retraités sont appelés à manifester ce jeudi 6 novembre

Charente-Maritime. Trois rassemblements sont prévus à La Rochelle, Rochefort et Saintes pour dénoncer le Projet de loi de finances 2026 du gouvernement Lecornu.

Charente-Maritime. Les retraités sont appelés à manifester ce jeudi 6 novembre
Le 2 octobre, un peu moins de 2.000 personnes avaient défilé dans les rues de Charente-Maritime - - Illustration / © Archives L'Hebdo 17

Dans la continuité des journées d'action des jeudis 18 septembre et 2 octobre, huit organisations syndicales - la CGT, la CFTC, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires, la FGR-FP, LSR et Ensemble et Solidaires - ont appelé à manifester ce jeudi 6 novembre en Charente-Maritime. Trois rassemblements se tiendront ainsi à 10h30 place Colbert à Rochefort, à 10h30 devant le palais de justice à Saintes, et à 14h30 place Verdun à La Rochelle. Des centaines de Charentais-Maritimes devraient se mobiliser pour l'occasion.

À lire aussi : Charente-Maritime. Grâce à ses drones, rien n'échappe à la gendarmerie au sol

"Les personnes en retraite sont le plus visées"

La raison de cette colère ? Le projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, deux textes actuellement soumis à l'étude des députés à l'Assemblée nationale. Pour les organisations syndicales, « le projet de budget 2026 du gouvernement Lecornu bis reprend les mesures d'austérité du projet Bayrou et ce sont les personnes en retraite qui sont le plus visées ». Plusieurs points de ce PLF 2026 attisent particulièrement la colère des retraités : le gel des pensions en 2026, la suppression de l'abattement de 10 % dans le calcul de l'impôt sur le revenu - il serait remplacé par un forfait de 2.000 euros -, le gel de l'allocation de solidarités aux personnes âgées ou encore le doublement des franchises médicales.

Autant de mesures inacceptables pour les retraités. D'après leurs représentants syndicaux, elles coûteraient « en moyenne 350 euros par an an à un ménage dont la personne de référence est un retraité », tandis qu'elles ne feraient perdre « que » 180 euros à un chômeur et 105 euros à un salarié. Les centrales prennent acte de la suspension de la réforme des retraites, elles exigent par ailleurs « l'indexation des pensions a minima sur l'inflation au 1er janvier 2026 », « la revalorisation des pensions indexées sur le salaire moyen » ou encore « la revalorisation des prestations sociales a minima du niveau de l'inflation ».

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

Abonnez vous au journal
L'horoscope quotidien de Laura
Inscrivez vous à la newsletter
La météo locale
Charente-Maritime. Les retraités sont appelés à manifester ce jeudi 6 novembre