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Fait-divers. Deux infirmières libérales agressées à Rochefort

Actualités​. Dimanche 29 et lundi 20 octobre, deux infirmières libérales ont été agressées à Rochefort. Des plaintes vont être déposées.

Fait-divers. Deux infirmières libérales agressées à Rochefort
Deux infirmières libérales ont été agressées ce week-end du 28 et 29 octobre à Rochefort - © DCSTudio - Freepik

Deux infirmières libérales ont été agressées le dimanche 29 octobre et le lundi 30 octobre à Rochefort. "La première s'est fait agresser par un patient souffrant de troubles psychiatriques, précise Fabrice Brivady, président de la Fédération nationale des infirmiers de la Charente-Maritime (FNI 17) qui a pu échanger avec les deux victimes. La deuxième a été agressée par le voisin d'un patient qui ne supportait pas qu'elle passe sur le palier commun de l'immeuble où ce monsieur habitait."

Des ITT en cours d'évaluation

Des plaintes ont été déposées et les interruptions temporaires de travail sont en cours d'évaluation pour ces deux professionnelles. Pour l'heure, elles ne souhaitent pas témoigner. "Elles sont toutes les deux très choquées, confie néanmoins le syndicaliste. C'est la première fois qu'elles sont confrontées directement à des violences, même si elles avaient été indirectement touchées par la violente agression d'une collègue en juin dernier."

En effet, le 14 juin, alors qu'elle se rendait chez un patient pour sa visite quotidienne, une infirmière avait été victime d'une violente agression. Rouée de coup par son patient victime de troubles psychiatriques, la professionnelle s'était vue remettre sept jours d'interruption temporaire de travail.

"Il n'y a aucun accompagnement derrière"

"Combien faudra-t-il encore d'agressions, de blessés ou faudra-t-il attendre un drame pour que des mesures fortes soient prises pour protéger les soignants ?", interpelle aujourd'hui la FNI 17. "On voudrait que l'Ordre des infirmiers puisse nous autoriser un droit de retrait immédiat comme il peut y a voir dans les institutions, précise Fabrice Brivady. Les infirmiers devraient pouvoir se retirer quand ils se sentent menacés ou violentés par un patient."

De son côté, l'Ordre devrait se porter partie civile comme à l'accoutumée. Mais la FNI 17 attend plus : "Souvent, il n'y a rien de plus qui est fait. Il n'y a aucun accompagnement derrière", déplore le syndicaliste. Et de rappeler que les infirmiers libéraux sont des "maillons indispensables au maintien d'un système de soins à domicile de qualité, ceci grâce à leur engagement, leur dévouement et leurs disponibilités pour les patients et les familles".

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