Frédéric Giraudeau n'avait plus enfilé de dossard depuis quatre ans. Le 17 mai dernier, à Lanzarote, dans les Canaries, il a prouvé qu'il n'avait rien perdu de sa rigueur ni de sa motivation. En 11h55'07'', il boucle son sixième Ironman - 3,8 km de natation, 180 km à vélo et un marathon - et décroche une qualification dans sa catégorie (49-54 ans) pour le championnat du monde 2025, qui se tiendra à Nice le 14 septembre.
"Mon dernier, c'était en Estonie, à Tallinn, juste après le Covid", se souvient le triathlète, licencié à Aunis Sud Triathlon. Après cette parenthèse sportive, la vie a pris le dessus. Jusqu'à ce déclic, en 2023, lors d'un triathlon à Tanger, au Maroc. "Je voulais voir si j'étais encore dans le coup." La réponse est claire : oui.
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"L'un des plus exigeants en Europe"
Le choix de Lanzarote n'est pas anodin. "C'est l'un des plus anciens et des plus exigeants en Europe, avec 2.700 mètres de dénivelé à vélo et des vents tournants qui balayent constamment l'île", explique-t-il. Une épreuve redoutée mais magnifique : "Même si c'est dur, les paysages sont splendides, c'est un vrai terrain de sport."
Des pistes de progression
Frédéric a mis toutes les chances de son côté, en concentrant son entraînement sur l'endurance à vélo et à pied. "Le marathon reste très dur, mais je progresse sur la gestion de course, l'alimentation, et les transitions." Et malgré l'expérience, il trouve encore des axes d'amélioration. Rendez-vous à Nice pour la suite de l'aventure.
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