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Aytré. Un jeune faisait du rodéo avec sa moto non homologuée

Faits divers. Samuel, 22 ans, a été jugé le 19 juin en comparution immédiate par le tribunal pour plusieurs infractions commises deux jours auparavant au guidon de sa moto de cross à Aytré.

Aytré. Un jeune faisait du rodéo avec sa moto non homologuée
Le tribunal a décidé de confisquer la moto du prévenu qui avait été placée en fourrière par les policiers deux jours auparavant - - © PxHere

C'est sous contrôle judiciaire que Samuel, un Aytrésien de 22 ans, s'est présenté à la barre du tribunal judiciaire de La Rochelle jeudi 19 juin. Son casier judiciaire comporte deux mentions, dont une pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.

Le jour des faits, le 17 juin, les policiers interviennent sur une piste cyclable près de la route de la mer à Aytré pour un feu de scooter. Samuel, qui n'est pas concerné par cet accident, se trouve sur place avec sa moto de cross non homologuée pour rouler sur la route : "J'essayais d'éteindre l'incendie avec mes pieds. Je ne voulais pas qu'il se propage dans le champ à côté." Lorsqu'il aperçoit les policiers, Samuel prend la fuite au guidon de sa moto. Il emprunte une piste cyclable, la remonte en sens interdit, frôle les policiers qui tentent de lui faire barrage avec leur voiture.

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"Je ne voulais pas qu'ils prennent ma moto"

Samuel poursuit sa route tant bien que mal. Sa moto est déstabilisée par la racine d'un arbre. Le pilote termine sa course dans un grillage. Les policiers le rejoignent et procèdent à son interpellation. Samuel ne se laisse pas faire et injure copieusement les fonctionnaires de police : "Gros fils de p... J'espère recroiser votre collègue. Ça me ferait bander." Ils finissent par le faire chuter au sol grâce à une balayette et le neutralisent avec leur pistolet à impulsions électrique. "J'étais énervé. Je ne voulais pas qu'ils prennent ma moto. Lorsque j'étais au sol, les policiers m'ont mis des coups de pied. En plus, ils ont menti dans leurs déclarations. Ça m'a rendu fou en garde à vue", explique le prévenu.

Le ministère public revient sur le comportement de Samuel, notamment lors de sa garde à vue : "C'est innommable." Une peine de six mois de prison sous sursis probatoire est requise, ainsi que la confiscation de la moto. La défense plaide une relaxe pour les faits de rébellion. Elle déclare ne pas être opposée à un travail d'intérêt général. Le tribunal a condamné Samuel à une peine de six mois de prison avec sursis et une interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur pour une durée de six mois. Sa moto a été confisquée.

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