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Charente-Maritime. Une Rochelaise poursuivie pour des violences sur son nourrisson

Faits divers. Une jeune femme de 26 ans est venue s'expliquer le 11 septembre à la barre du tribunal judiciaire de La Rochelle, sur la chute de son enfant survenue peu après sa naissance.

Charente-Maritime. Une Rochelaise poursuivie pour des violences sur son nourrisson
Le ministère public parle d'une "succession de fautes." - ©Pixabay

Une enquête a été ouverte par les policiers de La Rochelle suite à un signalement des urgences pédiatriques le 28 octobre 2024. Un médecin de la Protection maternelle et infantile (PMI) détecte au scanner deux fractures crâniennes sur un enfant âgé de 11 mois. "Une se situait à l'arrière du crâne et une seconde sur le côté gauche", précise le tribunal ce jeudi 11 septembre. Entendue par les fonctionnaires de police, la mère de l'enfant a évolué dans ses déclarations au fil des auditions.

"Au départ, vous avez dit que votre enfant avait chuté d'un tapis. Puis vous avez déclaré qu'il était tombé de sa table à langer", poursuit le président du tribunal. C'est cette seconde version que la prévenue a maintenue devant les magistrats, expliquant tout d'abord que son enfant était particulièrement tonique.

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"Il n'y avait pas de sang"

Par la suite, elle a affirmé qu'elle avait été inattentive quelques secondes : "Je suis partie chercher une couche dans la commode. J'ai retrouvé le petit par terre, face contre terre. Il n'y avait pas de sang. Pour moi, ce n'était rien de grave." Au moment de la chute, le mari de la prévenue était en voyage au Maroc. C'est à son retour trois jours plus tard que celui-ci a amené son fils aux urgences, ne le trouvant pas bien. "Lorsqu'il est tombé, mon téléphone portable était cassé, ajoute la maman. Je n'ai pas le permis de conduire. J'avais honte de ce qui venait de se passer. Je ne voulais pas en parler. Je ne voulais pas me faire passer pour une mauvaise mère. C'est un accident."

Le médecin légiste qui a été sollicité dans ce dossier ne souscrit pas à la version livrée par la prévenue. "Il conteste cette version. Il n'y a pas de fracture sur la face de l'enfant, mais derrière le crâne. Pour lui, il y a eu deux chocs distincts causés par un tiers", précise le tribunal. Malgré tout, la mère de l'enfant maintient ses déclarations : "Je ne l'ai pas vu chuter. J'ai juste entendu le choc." Depuis, le nourrisson dont la chute a nécessité 21 jours d'incapacité, a été placé partiellement par les services de l'Aide sociale à l'enfance.

Le ministère public parle d'une "succession de fautes. Je ne crois qu'elle soit à l'origine d'un geste intentionnel". Un stage de responsabilité parental est requis. De l'autre côté de la barre, une relaxe est plaidée. Demande entendue par le tribunal qui a finalement relaxé la mère de l'enfant.

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