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Charente-Maritime. Au Thou, un homme revendait de l'héroïne pour dépanner ses voisins

Faits divers. Un quinquagénaire a été jugé en son absence par le tribunal judiciaire de La Rochelle pour un trafic de stupéfiants entre septembre 2022 et octobre 2023.

Charente-Maritime. Au Thou, un homme revendait de l'héroïne pour dépanner ses voisins
Lors de son placement en garde à vue, le quinquagénaire avait expliqué vendre, à cette époque-là, jusqu'à 10 grammes d'héroïne par jour. - © Pixabay

Jeudi 16 octobre, le prévenu ne s'est pas présenté à la barre du tribunal judiciaire de La Rochelle mais s'est fait représenter par un avocat. Il est le dernier d'une bande de 10 personnes, dont neuf ont déjà été jugées. Toutes ont été reconnues coupables de trafic de stupéfiants le 24 mai 2024. Un an plus tôt, une information judiciaire avait été ouverte dans ce cadre. L'enquête, confiée aux gendarmes de Rochefort, avait démarré à Chambon. Les militaires avaient alors mis en place une écoute téléphonique et une surveillance des protagonistes.

Puis, le 10 octobre 2023, le prévenu avait été placé en garde à vue. Il avait expliqué aux gendarmes être entré en contact avec un couple en 2016. Celui-ci lui fournissait du cannabis et de l'héroïne pour sa consommation personnelle. De l'héroïne lui était également fournie en échange de certains services.

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"C'est toi la balance dans l'affaire !"

Le prévenu a commencé à revendre de l'héroïne à Saint-Germain-de-Marencennes, puis au Thou à partir de mai 2023. Lors de son placement en garde à vue, le quinquagénaire avait expliqué vendre, à cette époque-là, jusqu'à 10 grammes d'héroïne par jour. Sur la période de prévention, les enquêteurs estiment qu'il aurait revendu entre 450 et 720 grammes. Le couple était à la tête du réseau. « Mon client était en bas de la chaîne », estime l'avocat de la défense.

Lors de la perquisition de son domicile, les gendarmes avaient découvert des gélules de méthadone. « Il essayait de se sevrer », poursuit l'avocat. Son client est une personne vulnérable atteinte de troubles schizophréniques. Il a été interné à plusieurs reprises à l'hôpital psychiatrique Marius Lacroix.

Après avoir été mis en examen, le mari du couple avait été placé en détention provisoire. Sa femme avait alors menacé le quinquagénaire : « C'est toi la balance dans l'affaire ! On viendra s'occuper de toi lorsque mon mari sortira de prison ! » Par peur de représailles, le prévenu n'avait pas osé déposer plainte.

Le ministère estime que la somme d'argent dégagée de la revente de stupéfiants par le prévenu s'élève à 13.500 euros. Une peine d'un an de prison sous sursis probatoire est requise à l'encontre de celui dont le casier comporte trois mentions pour des délits routiers. Le tribunal a suivi.

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