Au départ, l'artiste a été interpellé pour de la vente à la sauvette de cartes postales achetées au Monoprix de La Rochelle.
Le prévenu explique faire la promotion d'un collectif de huit musiciens, au travers ces cartes postales : "Attirer dans la joie et la bonne humeur les passants pour les sensibiliser à son collectif de rappeurs." Le 21 mars dernier, deux jeunes femmes lui achètent une carte postale cinq euros avec un billet de 50 euros. Mais le musicien ne leur rend pas la monnaie correspondante. "Elles m'ont redonné 20 euros pour soutenir mon projet", poursuit le prévenu. Elles finiront néanmoins par déposer plainte pour abus de confiance au commissariat... où se trouvait l'artiste, qui venait de se faire épingler.
"C'est un don et elles ont changé d'avis."
"Est-ce un abus de confiance ?", s'interroge le ministère public qui estime qu'une relaxe s'impose dans ce dossier. La défense regrette l'absence des victimes qui ne se sont pas constituées partie civile : "C'est un don et elles ont changé d'avis." L'artiste a finalement été relaxé par le tribunal.
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