"Début novembre, nous avons reçu à Paris plusieurs appels de riverains qui se plaignaient, eux-mêmes ou leurs enfants, de maux de tête, de nausées, d'irritations aux yeux ou à la gorge. Au 5e/6e appel, on a vu le coup venir", raconte Jacky Bonnemains, membre de Robin des Bois, une association de protection de l'Homme et de l'environnement qui avait tiré la sonnette d'alarme dès le mois de février.
Les victimes ? Des élèves du groupe scolaire Fénelon - Notre-Dame ou de l'école Massiou, des enseignants, du personnel de ces établissements, mais aussi des riverains de ce quartier du centre-ville de La Rochelle. Pour toutes ces personnes, l'origine des troubles de santé ne fait aucun doute : le responsable est le chantier de dépollution de l'ancien site Enedis, rue Marcel Paul, mené...
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Ce n'est pas une catastrophe sanitaire, mais un scandale sanitaire produit de la délivrance d'un permis de construire le 2 février 2024 ne mentionnant même pas le premier arrêté du préfet de 2021. Quand le deuxième arrêté du préfet du 2 mai est paru, la ville aurait dû annuler son arrêté; Elle" en avait encore le pouvoir. Mais quand le maire ne fait rien et que son adjoint à l'urbanisme dit aux Rochelais: mais non ces émanations ne sont pas toxiques, on voit combien la ville veut pousser les constructions à tout prix. Mais manque de chance pour elle, sur le site ce n'était pas que des logements, mais aussi des logements étudiants hors de tout bail commercial. Stop à ces relations nauséabondes avec les promoteurs. Stop aux résidences étudiantes derrière se cache un outil de défiscalisation, à celles qui font dans les mois creux du RBNB, aux résidences seniors qui permettent de contourner l'obligation de réserver 23 % de logements sociaux.