Pensée pour relier en mobilités douces le futur écoquartier de Bongraine au Fief des Galères en enjambant la voie ferrée, la passerelle de Bongraine ne s'annonce plus tout à fait sous les mêmes auspices qu'il y a quelques mois où l'optimisme régnait. "On est loin de la finalité, beaucoup de choses bougent et ce n'est pas facile", dit, prudent, le maire d'Aytré Tony Loisel.
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"On ne peut pas abandonner un quartier de la ville"
Pour les finances de la Ville, c'est le coût de la passerelle qui n'est plus tout à fait le même que ce qui avait été pressenti. Le prix, relativement cher de la parcelle où doit arriver la passerelle au croisement de la rue du Champ-de-Tir et de la rue de l'Yser, est en cause et rebat les cartes. Et si la note s'envole à près d'1,5 millions d'euros - entre l'acquisition du terrain et les études -, l'abandon du projet ne doit pas être à l'ordre du jour pour Tony Loisel. "On ne peut pas abandonner un quartier de la ville, qui plus est un nouveau quartier avec 800 logements", insiste le maire, bien conscient que ce million et demi pourrait aussi servir à autre chose, dont les écoles.
Et au sein de la majorité de Tony Loisel, une voix s'est élevée fin juin pour dénoncer le montant qui pourrait être injecté dans cette infrastructure. Conseiller délégué au handicap et à l'accessibilité, Jean-François Rabeau avait en effet émis un autre son de cloche lors du conseil municipal du mois de juin. "Je ne suis pas sûr de l'acceptation d'une passerelle par la population au regard de l'état de la voirie à cet endroit", avait-il dit. Pour le maire, une décision sera à prendre au cours "des 12 ou 18 prochains mois par la prochaine équipe municipale".
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